











Nombre de livres lus : 11 (dont 5 graphiques)Â
Moyenne de la période : 3,1/4
Pages lues : 3.061
Un coup de cĆur : Non.
Une déception : Aucune !
Et ça y est, ce mois attendu de toutes et tous avec impatience s’achĂšve dĂ©jĂ ! Pour ma part, j’ai eu le bonheur de passer les fĂȘtes en famille : d’abord auprĂšs de la mienne pour NoĂ«l, puis auprĂšs de celle de mon cher et tendre pour la seconde semaine de congĂ©s scolaires, au cĆur de la superbe rĂ©gion Normande. Au programme, balade sur les plages de galets, marche Ă la dĂ©couverte de la campagne environnante (avec notamment quelques trĂšs beaux vestiges de chĂąteau !), lectures, jeux de sociĂ©tĂ© et bon repas. La reprise du travail demain s’annonce abrupte, mais ces quelques jours de fĂ©licitĂ© m’ont fait un bien fou et me donnent le sourire pour entamer cette nouvelle annĂ©e.

âŁïž Trois excellentes lectures :

Les deux premiers tomes du manga Frieren ont frĂŽlĂ© le coup de cĆur de peu ; tant dans le propos que dans le trait.

Les loyautĂ©s de Delphine de Vigan s’est dĂ©montrĂ© ĂȘtre un roman sensible et percutant, trĂšs juste dans son postulat.

Si LĂ oĂč chantent les Ă©crevisses n’est pour ma part pas un coup de cĆur, son ambiance et son attachement Ă une nature sauvage m’ont profondĂ©ment ancrĂ© auprĂšs de Kya, le personnage principal.

â ïž Une fin de sĂ©rie pas Ă la hauteur :



â„ïž Les personnages du mois :

L’enquĂȘtrice Ă©cossaise Grace Campbell, hĂ©roĂŻne de ce policier, est une femme pugnace admirable.

Kya, Tate, Jumping ou encore Jodie⊠Toutes et tous prennent vie sous nos yeux dans ce superbe roman.

Comment gĂ©rer « raisonnablement » un supposĂ© cas de maltraitance quand on a soi-mĂȘme Ă©tĂ© maltraitĂ© dans son enfance ? C’est la difficile question qui se pose Ă la trĂšs touchante HĂ©lĂšne, lorsqu’elle se persuade qu’une Ă©lĂšve de sa classe subit des violences intra-familiales.

âŠïž Les univers du mois :

Je me suis laissée à 100% embarquée dans cette romance qui nous dépayse grùce à la troublante brousse Alaskienne.

Frieren dĂ©roule un cadre fantasy certes classique, mais d’une trĂšs grande beautĂ©.

â„ Une scĂšne, une phrase…

« Un marais nâest pas un marĂ©cage. Le marais, câest un espace de lumiĂšre, oĂč lâherbe pousse dans lâeau, et lâeau se dĂ©verse dans le ciel. Des ruisseaux paresseux charrient le disque du soleil jusquâĂ la mer, et des Ă©chassiers sâen envolent avec une grĂące inattendue â comme sâils nâĂ©taient pas faits pour rejoindre les airs â dans le vacarme dâun millier dâoies des neiges.
Puis, Ă lâintĂ©rieur du marais, çà et lĂ , de vrais marĂ©cages se forment dans les tourbiĂšres peu profondes, enfouis dans la chaleur moite des forĂȘts. Parce quâelle a absorbĂ© toute la lumiĂšre dans sa gorge fangeuse, lâeau des marĂ©cages est sombre et stagnante. MĂȘme lâactivitĂ© des vers de terre paraĂźt moins nocturne dans ces lieux reculĂ©s. On entend quelques bruits, bien sĂ»r, mais comparĂ© au marais, le marĂ©cage est silencieux parce que câest au cĆur des cellules que se produit le travail de dĂ©sagrĂ©gation. La vie se dĂ©compose, elle se putrĂ©fie, et elle redevient humus : une saisissante tourbiĂšre de mort qui engendre la vie. »
Et vous, votre mois a-t-il Ă©tĂ© ponctuĂ© de coups de cĆur ? De dĂ©ceptions ?
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