

Genre : Fantasy 🇮🇹
105 pages
« Voici l’histoire d’une quête, celle de Tami, né très loin dans le Sud. Dans son village, tous les garçons sont exilés lorsqu’ils atteignent l’âge de dix ans. Ils abandonnent leur foyer et partent… Ils ne sont autorisés à revenir qu’une fois devenus des hommes. Mais dans sa quête, Tami déclenche par inadvertance une querelle entre les villageois qui l’abritent et le démon Yabra. Quand le conflit prendra fin, Tami devra choisir entre faire ses preuves en tant qu’homme ou protéger les villageois qu’il a appris à aimer. »

C’est décidément le hasard de mes choix à la bibliothèque qui en ce moment gouverne mes lectures. J’aime cette idée de piocher. Aujourd’hui, j’ai jeté mon dévolu sur cette bande dessinée jeunesse d’un auteur/illustrateur italien : Enrico Orlandi.
Nous y suivons les aventures de Tami, un jeune adolescent chassé – comme tous les hommes de son village – en exil pour ne revenir que lorsqu’il sera un Homme. Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? D’un combat contre une entité démoniaque à sa découverte d’un paisible village dans les paysages enneigés qu’il traverse, il trouvera sur son chemin la réponse à sa question.


La fleur de la sorcière me laisse une drôle d’impression à l’issue de ma lecture. Si l’atmosphère sans âge de cette histoire est appréciable, tout comme ses paysages enneigés et son trait qui m’a immédiatement séduite (quasi-coup de cœur de ce point de vue), il me faut avouer être plus dubitative quant au scénario. En effet, le rythme de ce dernier m’a semblé plutôt plat ; si certains moments se veulent épiques, on peine à ressentir un quelconque changement d’allure. Puis il y a cette impression étrange qu’un double sens, un sous-texte m’a échappé, ce qui renforce cette idée de platitude d’ailleurs – et plus largement d’insuffisance, voire de brièveté.
La morale est tout de même belle et importante : ne faut-il pas d’abord se trouver soi plutôt que de vouloir à tout prix satisfaire les autres ?

En conclusion… Scénaristiquement pas tout à fait à la hauteur, cette bande dessinée m’a tout de même permis de découvrir un illustrateur dont le dessin et l’univers visuel me touche profondément.
↪ Avis plus que positif chez La pomme qui fait du rock.
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