

Genre : Historique 🇫🇷
144 pages
« 1er mai 1915. Alfred Vanderbilt rejoint le RMS Lusitania commandé par l’illustre Commodore Turner. Le milliardaire américain, désespéré par le suicide de sa fiancée, accompagne un supposé prototype de locomotive électrique de New York à Liverpool. Alors que la mer du Nord et la Manche sont déclarées «zones de guerre» ; d’autres passagers comme le philosophe Elbert Hubbard et sa femme, l’espion Franck Tower ou encore le matelot Mickaël Morisson ont leurs raisons de braver les mises en garde de l’Allemagne pour embarquer à bord de ce paquebot. »

Le Lusitania est un énorme bateau ayant véritablement existé au début du siècle dernier. Son naufrage en 1915 – quelques années après celui du Titanic – est dû à un bombardement Allemand et fera plus de mille deux cents victimes, dont l’héritier Alfred Vanderbilt, issu de l’illustre famille du même nom.
Personnage principal de cette bande dessinée, il va ici survivre et les auteurs vont se plaire à se l’imaginer comme un homme souhaitant échapper à sa condition et à son nom, simulant sa mort et enquêtant de fait sur la tragédie qu’il a vécue en tentant de démêler les responsabilités des deux grands camps de la Première guerre mondiale.



SOS Lusitania est tout d’abord un vrai plaisir visuel, d’un pur classicisme comme je l’aime parfois. C’est aussi une belle prouesse scénaristique, puisque dès les premières planches, nos auteurs parviennent à nous emmener avec eux à travers les différents points de vue présentés, même si la fin est malheureusement quelque peu inégale. Le découvrir en format intégral est un véritable plus ; je me plains souvent sur ce blog du format « typique » de la bande dessinée franco-belge et de ses 48 pages réglementaires – frustrantes.
Une belle aventure entre histoire et espionnage.

En conclusion… Agréable à parcourir.
↪ N’hésitez pas à vous manifester si vous l’avez chroniqué.
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