

Genre : Comics 🇺🇸
144 pages
« C’est un choc : Archie et Betty, le couple le plus glam du lycée de Riverdale, viennent de rompre ! À l’origine du drame, un certain « liptstick accident » qui est maintenant sur toutes les lèvres. Jughead, le meilleur ami d’Archie, se rend bien compte que les deux nourrissent encore des sentiments forts l’un envers l’autre et va se mettre en tête de les rabibocher. Mais c’était sans compter l’arrivée d’une nouvelle habitante à Riverdale… »

De l’univers Archie, je ne connais guère que Archie, Mystères et Compagnie, un dessin animé qui si mes souvenirs sont bons était diffusé sur M6 dans les années 2000, ainsi que la série Riverdale que je n’ai jamais regardé, mais dont j’entends souvent le plus grand mal. Aussi, ce premier tome qui semble être une sorte de revisite m’attirait-il pour justement découvrir ce qui est un des plus vieux héros de comics américain.
Nous voici donc dès les premières cases introduits à la vie de Archie, un jeune lycéen qui vient tout juste de rompre avec son amour de jeunesse, Betty Cooper. Il s’adresse en effet à nous, lecteurs, et nous propose de l’accompagner dans ce qui est une sorte d’introduction à sa vie. Ainsi faisons-nous la rencontre de son meilleur ami Jughead Jones, de la fameuse Betty, bref de son quotidien plutôt normal. Jusqu’à ce qu’arrive la richissime Veronica Lodge, une jeune demoiselle qui va taper dans l’œil de notre héros.



Rythmé, coloré et sympathique, ce premier tome m’a pourtant paru quelque peu vain. Est-ce la faute à cette histoire très teenage qui finalement ne m’intéresse pas ? Aux incessants retours en arrière ? Ou encore à une intrigue qui stagne ? Je dirai qu’il s’agit d’un mélange de tout cela. Passé la surprise du début, j’ai en effet trouvé que l’intrigue manquait d’un élément plus énigmatique, à même de nous donner envie de revenir. Ici, le problème est que je ne vois pas ce qu’à d’exceptionnel/intéressant cet univers. Les personnages sont tout de même réussis, bien qu’un peu caricaturaux – il faut après tout bien les introduire – et manquent au niveau de leurs représentations dessinées cruellement d’expressions et d’émotions, ce qui ne m’a pas non plus aidé à me sentir concerné.
Bref, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Ce premier tome se laisse lire, mais l’expérience pour moi se clôturera ici.

En conclusion … Rendez-vous manqué !
↪ N’hésitez pas à vous manifester si vous avez chroniqué ce titre.
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