

Genre : Contemporain 🇫🇷
256 pages
« Mathilde délaisse une carrière prometteuse de diplomate pour ouvrir un atelier de reliure dans un village de Dordogne. Cuirs, fibres de bois, feuilles d’or et pigments accompagnent désormais le quotidien de la jeune femme qui restaure avec passion et minutie les ouvrages qu’on lui confie. Un matin, alors que la pluie bat le pavé de la ruelle, un visiteur franchit le seuil de l’atelier. Un homme d’une beauté renversante et enveloppé d’un parfum de fougère et de terre fraîche, lui remet un livre ancien pour restauration et disparaît. « Un bon relieur est quelqu’un qui ne lit pas », disait le grand-père de Mathilde. Et pourtant, comment résister à la tentation de plonger dans ce mystérieux ouvrage relié à l’allemande, offrant des dessins représentant un fanum, antique lieu de culte gallo-romain, et dissimulant dans sa reliure une liste de noms à l’origine inconnue ? »

Rares sont les abandons depuis que j’ai commencé le blog. À la fin de l’année 2021, Les mots de Mahault en comptait deux. Et en trois semaines, ce chiffre double !
Il faut dire que je ne m’y attendais pas concernant ce titre. Cela faisait un moment que j’avais envie de le découvrir, alléchée par ce résumé nous promettant une intrigue douce mains intéressante, portée par une héroïne ayant fait le choix d’un métier bien rare : celui de relieuse.
Mathilde a plus ou moins la trentaine. Alors qu’une brillante carrière de diplomate s’ouvre à elle à la fin de ses longues études, elle décide de tout plaquer afin de s’installer dans un village de Dordogne pour exercer le même métier que son grand-père – dont le récent décès l’a beaucoup affectée : celui de relieuse. Les clients ne se bousculent pas, mais elle parvient à joindre les deux bouts en se consacrant à la restauration d’archives municipales. Un matin, un bel homme dans un état second entre dans sa boutique et lui donne avec un certain sens du secret un livre à réparer. Puis, il part. Frappée et charmée par cette rencontre, c’est avec une certaine tristesse qu’elle apprend peu après son décès brutal. Qui était-il ? Et quels secrets cachent ce mystérieux ouvrage qu’il lui a confié ?

« Je prends mon petit-déjeuner entourée des livres que je restaure, ce n’est pas sage, je suis relieuse. «

C’est avec une certaine impatience que je me suis penchée sur ce roman ; pourtant, au bout de quelques pages, une évidence : impossible d’entrer dans cette histoire. Je me surprenais à relever la tête ou à penser à autre chose plus que de raison. Mauvais signe …
Pour commencer, j’ai eu quelques difficultés à accrocher au style haché de l’autrice, bien peu porté sur la description, ainsi qu’aux citations intempestives de Cyrano de Bergerac que l’on trouve à chaque chapitre – il s’agit de l’œuvre de chevet de l’héroïne. Cela m’a vraiment sortie de l’histoire ! J’attendais peut-être davantage d’explications concernant le métier de relieuse de l’héroïne aussi, avec quelques précisions concernant certains termes notamment ou certaines techniques. Puis j’ai eu quelques problèmes avec le « bagout » des personnages secondaires, tous bien trop atypiques et un peu lourdauds pour sonner « vrai ».
Bref, ça n’a pas marché entre La relieuse du Gué et moi, ce sont des choses qui arrivent.


En conclusion … Un roman qui ne m’a pas embarqué, comme cela arrive parfois.
↪ Si vous avez lu et chroniqué ce livre, n’hésitez pas à vous manifester.
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