

Genre : Romance 🇺🇸
587 pages
« Emmy, de retour dans sa ville natale, retrouve Grant, vingt ans après qu’elle l’ait rencontré sur les bancs de l’école, à l’âge de 8 ans, et sans que les blessures du passé n’aient entamé l’attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre.
Grant Malone, devenu agent de police, reconnaît instantanément en la femme audacieuse et pleine de vie qu’est devenue Emmy Reeves, la petite fille timide dont il était amoureux petit garçon.
Certes, leur amour paraît impossible, Grant connaît mieux que quiconque le passé trouble d’Emmy. Mais quitte à braver la loi, il est déterminé cette fois, à ne pas la laisser repartir. »

De retour sur le blog après une période d’absence, de retour à la lecture après quelques mois de disette… Et c’est un très beau flop ! 🥲
Ce premier tome d’Everyday heroes me faisait pourtant de l’œil depuis un moment, pour la simple et bonne raison que j’apprécie particulièrement les séries type 9-1-1 – où l’on suit tout aussi bien les forces de l’ordre, les pompiers, etc. tant dans leurs interventions que dans leurs vies personnelles respectives – et que j’espérais retrouver cela ici.
Nous sommes ici dans la configuration classique de la narration alternée un chapitre/un personnage entre deux protagonistes qui se connaissent depuis tout gosse, mais se sont perdus de vue. Lui, c’est Grant. Policier de son état, c’est au hasard d’un contrôle de police qu’il va re-tomber sur elle. Emerson, sa meilleure amie à l’école primaire sortie brutalement de sa vie pour cause de déménagement précipitée ; on saisit bien vite que quelque chose ne tournait pas rond dans la famille de cette jeune femme à fleur de peau, et Grant va devoir faire le ménage dans ses souvenirs pour se remémorer ce pénible passé et parvenir à renouer un lien depuis longtemps éteint.

« Mais souviens-toi, tu n’as pas besoin de connaître son passé en détail pour aimer son cœur au présent. »

Disons-le de suite : c’est un abandon, à environ cent cinquante ou deux cents pages papier (comme c’était sur liseuse, la pagination n’est pas la même). Très franchement, j’ai commencé à y penser assez rapidement, car je m’ennuyais. Les protagonistes ne font rien passer en terme d’émotion – à ce titre, leurs retrouvailles sont particulièrement ratées ! – et on peine à comprendre leurs interactions, à l’image d’une scène absolument ABERRANTE impliquant une escorte policière, une boîte de tampons et une plaquette de Viagra qui m’a totalement sortie du récit. Du coup, « l’exploitation » comme sujet de cœur du récit de la maltraitance infantile m’a mise mal à l’aise, plongeant les deux mains jointes dans un pathos un peu cradingue. À ce titre, un roman pas fou-fou comme Homecoming de Delinda Dane se montrait plus habile et jonglait au moins adroitement entre gravité et romance.
En regardant par-ci par-là les commentaires sur BookNode, j’ai remarqué que les avis n’étaient d’ailleurs pas excellents concernant cette série, ce qui dans l’univers de la romance est assez rare pour être souligné.


En conclusion … Mauvaise pioche !
↪ Une chronique dithyrambique chez Aux rêves des mots et un avis bien plus nuancé chez La Fouinothèque. N’hésitez pas à laisser le lien vers votre chronique en commentaire !
Votre commentaire