The promised Neverland #1, Kaiu Shirai et Posuka Demizu

Genre : Fantasy 🇯🇵

189 pages

Note : 4 sur 4.

« Emma, Norman et Ray coulent des jours heureux à l’orphelinat Grace Field House. Entourés de leurs petits frères et sœurs, ils s’épanouissent sous l’attention pleine de tendresse de « Maman », qu’ils considèrent comme leur véritable mère. Mais tout bascule le soir où ils découvrent l’abominable réalité qui se cache derrière la façade de leur vie paisible ! Ils doivent s’échapper, c’est une question de vie ou de mort ! »

Ce premier tome de The promised Neverland commence dans un cadre a priori idyllique : celui de l’orphelinat Grace Field House où une multitude d’enfants âgés de moins de douze ans sont élevés par une sorte de gardienne, qui s’occupe avec eux des tâches de la vie de tous les jours et qu’ils surnomment affectueusement « Maman« . Bien que le lieu soit entièrement clos (barrières, grande porte ainsi qu’une sorte de muraille), les enfants ne se sont jamais posés plus de questions que cela quant à leur devenir. Pour eux, ils sont destinés à l’adoption par des familles aimantes qui n’attendent qu’eux.

Un soir, trois enfants parmi les plus âgés (Emma et Norman) s’aperçoivent que la jeune Connie, tout juste partie pour l’adoption, a oublié son doudou qu’elle ne quittait pourtant jamais. Ni une, ni deux, ils courent vers la grille dans l’espoir de rattraper le convoi ; ce qu’ils vont découvrir va dépasser leur entendement et bouleverser leurs croyances. Une seule solution s’impose : celle de s’enfuir.

J’ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome de The promised Neverland, qui augure du meilleur pour la suite. C’est à la fois introductif, efficace dans le rythme, et même si l’histoire a pour l’instant un petit goût de déjà-vu, elle a le mérite d’être bien amenée et de faire froid dans le dos ! D’un orphelinat idyllique avec des enfants heureux et insouciants, on bascule – sans trop en dire – peu à peu dans l’horreur. Nos trois héros (il faut ajouter Ray, un garçon proche d’Emma et de Norman) perdent ainsi peu à peu leur innocence et on se demande vraiment comment, du haut de leur jeune âge, ils vont bien pouvoir s’en sortir.

Les trois protagonistes principaux m’ont aussi bien plu : Emma est une jeune fille très émotive mais courageuse et totalement dévouée aux autres : Norman lui est plus cérébral : quant à Ray, c’est un taiseux qui – j’en suis certaine – cache de grandes qualités. Le trait de Posuka Demizu est très beau, avec de jolis détails qui contribuent à rendre tous ces enfants vivants et à instiller de la tension lorsque cela est nécessaire.

En conclusion … Bilan très positif donc pour ce début aux personnages enfantins mais au ton adulte, ce qui me donne très envie de découvrir la suite.


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