The Ancient Magus Bride #5 #6, Koré Yamazaki

Genre : Fantasy – 180 & 185 pages

Tomes précédents : #1 #2 ; #3 #4

#5

Note : 3 sur 4.

« À force de combattre son lourd passé, Chisé décide d’aller de l’avant en compagnie d’Elias. Ce dernier, de son côté, apprend petit à petit à éprouver de la compassion et s’éveille aux beautés du monde. Un soir, la Leanan Sidhe, visiblement paniquée, vient chercher secours auprès de Chisé… Que pourra-t-elle faire pour l’aider ? »

Il faut vraiment que j’arrête de laisser passer autant de temps entre ma lecture des tomes, car comme dans mon précédent article portant sur les tomes 3 et 4, j’ai ici eu une fois de plus des difficultés à raccrocher les wagons !

L’histoire commence lorsque Chisé « entend » le message d’une créature magique rencontrée dans l’opus précédent : le vieil homme à laquelle cette sidhe s’était attachée est mourant ! Rien d’anormal, car il est âgé et n’est après tout qu’un être humain impuissant face à l’échéance de sa fin. Néanmoins, il a conscience que la Sidhe existe et aimerait la voir matériellement une dernière fois – ce qui lui est de fait inaccessible. Pour cela, et avec l’accord à demi-mot d’Elias (vous connaissez à le connaître, il n’est pas du genre loquace), Chisé se lance dans la confection d’une préparation magique compliquée. Préparation qui va tellement l’épuiser qu’elle va se vider de son mana et blesser ses chairs. Après un détour par le royaume des fées pour la soigner, le temps terrestre lui a filé : Yule (le solstice d’Hiver) est là.

Sans que cela soit péjoratif, car je commence désormais à connaître l’univers et à m’habituer au rythme de la série, on est ici sur un tome « mou ». Plutôt qu’une histoire globale finalement, il faut accepter l’idée de suivre des petites tranches de la vie de Chisé et d’Elias. La mangaka en profite pour explorer davantage la psychologie de Chisé et pour remettre l’accent sur son enfance perdue qui commence à lui manquer cruellement.

Pour le reste, le dessin est toujours aussi joli et épouse parfaitement la tendresse qui se dégage de ces courtes histoires. Quelques éléments mystérieux sont distillés çà-et-là – on ignore d’ailleurs si cela aura une importance pour la suite et c’est aussi une chose que j’aime dans ce manga, cet aura de mystère qui en fait presque un conte. Je suis en revanche un peu dubitative devant certains dialogues que je trouve parfois trop hachés ! J’espère que cela s’améliorera par la suite.

#6

Note : 3 sur 4.

« À la croisée des sentiers où cheminent les humains et les êtres surnaturels, Chisé a décidé de suivre sa propre route, à son rythme. 
Après avoir reçu une lettre, elle se rend à Londres en secret, où elle retrouve Alice, l’apprentie de Renfred. Les voilà toutes deux en train d’arpenter les rues bondées… mais dans quel but ? »

Le tome 6 s’ouvre dans la parfaite continuité du tome 5. Fini Yule, place à Noël. Le jour du Réveillon, Chisé part à Londres en douce – même si Elias s’en aperçoit – avec Alice, l’apprentie de Renfred, deux personnages croisés me semble-t-il dans les tomes 3 et 4. Elles qui vivent à l’écart du monde depuis qu’elles ont rencontrées leurs maîtres respectifs, les voici de retour dans le monde humain ; l’occasion pour les deux jeunes femmes de se confier l’une à l’autre et de devenir, pourquoi pas, amies.

Quand arrive le jour de Noël, Elias et Chisé partent en balade à l’extérieur, et rencontrent une petite fille, Stella, sûre et certaine d’avoir perdu son frère. Problème, ces parents qui la suivent en sont certains : de petit frère il n’y a jamais eu.

J’ai beaucoup apprécié ce tome, qui est dans la continuité du précédent. La construction est axée sur des tranches de la vie de Chisé, mais avec cette fois-ci un lien : la solitude et le besoin d’amitié de la jeune femme, qui jusque-là n’a jamais pu se lier avec grand monde. C’est d’ailleurs une épreuve pour Elias, habitué à avoir une Chisé entièrement tournée vers lui. J’aime l’indépendance de plus en plus affirmée dont elle fait preuve : son caractère courageux, curieux et emphatique la fait souvent tomber dans des situations compliquées, mais c’est un personnage qui porte de belles valeurs. En tout cas, au travers des histoires d’Alice puis de Stella, elle se révèle et continue d’explorer la piste des possibles de ses pouvoirs et capacités.

En revanche, la fin m’a un peu glacé le sang avec le retour d’un ennemi – attendu – et la possibilité finalement que le danger soit tout proche de Chisé sans même qu’elle ne s’en aperçoive !




2 réponses à « The Ancient Magus Bride #5 #6, Koré Yamazaki »

  1. Oui c’est exactement ça, le rythme de la série est un peu lent et spiralaire, il faut l’accepter pour percevoir le charme de la série.
    Cependant, tu as raison les dialogues/pensées sont parfois un peu hachés pour des effets de style mais ça ne les rend pas toujours compréhensible ^^!

    Aimé par 1 personne

    1. Oui, je pense que je n’avais pas accepté ça au moins avant le 4, d’où un avis mitigé sur le 3. Mais maintenant que j’ai pris cette construction en ligne de compte, j’ai l’impression de bien mieux profiter de cet univers, c’est clair !
      Concernant le style haché, ça marche par exemple au moment où Alice raconte son histoire, qui est émouvante, avec beaucoup de pudeur face notamment à la jeunesse de Chisé. Par contre, à d’autres, l’excès de points de suspension fait qu’on ne comprend clairement pas où Koré Yamazaki veut en venir !

      Aimé par 1 personne

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