La dame, le gel et le diable (#1 Mercy), Mirka Andolfo

Genre : Fantastique 🇮🇹

64 pages

Note : 3 sur 4.

« Alaska, fin du XIXe siècle. Hellaine, une femme d’apparence noble et aux origines mystérieuses, débarque dans la petite ville de Woodsburg non loin de l’épicentre de la ruée vers l’or du Klondike, Dawson City. Elle cherche à acheter la concession d’une mine à l’abandon. Car ce que tout le monde ignore, c’est que sous les décombres se cache un lac souterrain donnant accès à une autre dimension peuplée d’êtres cauchemardesques. Hellaine est en réalité l’un de ces êtres. Et manifestement, elle a un plan. Un plan qui va être bouleversé par l’apparition de Rory, une jeune orpheline amérindienne pour qui Hellaine va se prendre d’affection après l’avoir délivré des griffes de son agresseur… »

Mon Dieu que ce résumé est une catastrophe, parce qu’il se paie quand même le luxe de révéler des éléments qui ne sont pas dans ce premier tome. C’est assez fou tout de même ! Je ne m’en rends en fait compte que maintenant, car c’est l’illustration de couverture qui m’a attirée en premier lieu, une fois n’est pas coutume (en gros : je n’avais pas lu le résumé au moment de l’emprunt) 🙂.

XIXᵉ siècle, États-Unis. L’histoire s’ouvre, en cette époque de ruée vers l’or, sur une explosion tragique dans une mine. Un drame qui va endeuiller la petite bourgade où l’action va prendre place, alors que nous sommes introduits aux différentes dynamiques qui régissent les relations des habitants. Parmi eux, il y a la jeune Rory – gamine des rues d’ascendance amérindienne particulièrement pieuse recueillie par un homme qu’elle nomme « oncle » et qui l’exploite dans une fabrique, une femme de propriétaire qui semble rêver d’émancipation, un frère et une sœur qui se battent pour se sortir de la misère, mais surtout Lady Hellaine, une beauté irréelle qui débarque en ville avec un mystérieux accompagnateur se faisant passer pour son majordome. Un projet précis les amène là, mais lequel ?

Et c’est par le biais de cette mystérieuse Lady que la touche fantastique arrive, puisqu’il s’avère bien vite qu’elle cache derrière sa magnifique apparence un être assoiffé de sang. L’esthétique de sa « transformation » est vraiment très réussie, avec ses espèces de tentacules en fleurs via lesquelles elle se nourrit, et Mirka Andolfo, dont je découvre au passage le travail, ne lésine pas sur l’hémoglobine et propose de surcroît un univers adulte auquel je ne m’attendais pas forcément au départ. Dans les faits, il y a donc tout ce qu’il faut pour faire un excellent début de série … Sauf que pour le coup, la brièveté de la BD (soixante-quatre pages, je le rappelle) et son aspect très introductif font qu’on ne peut pas pleinement s’enthousiasmer. C’est réellement l’univers et l’esthétique qui font la différence. J’attends donc de lire la suite avec beaucoup de curiosité.

En conclusion … Une belle introduction, qui souffre tout de même un peu de sa brièveté. Je reste tout de même contrarié par ce résumé qui pose là des éléments pas abordés pour l’instant.


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