Genre : Autobiographie/Aventures 🇺🇸
603 pages
« Voici le récit stupéfiant de Tommy Caldwell, un des meilleurs grimpeurs du monde, qui a choisi l’aventure et le dépassement de soi comme mode de vie…
C’est l’histoire de quatre jeunes grimpeurs partis découvrir les falaises du Kirghizistan. Pris en otage par des rebelles armés, le groupe doit son salut au courage de Tommy Caldwell qui pousse un de leurs ravisseurs du haut d’une falaise… Mourir ou tuer, il a fallu choisir.
C’est l’histoire d’un homme qui se bat pour sauver une histoire d’amour à bout de souffle.
C’est l’histoire d’un grimpeur exceptionnel qui, alors qu’il a perdu accidentellement un doigt, réussit l’ascension de la grande voie la plus extrême du monde après sept années de tentatives infructueuses : le Dawn Wall, dans le Yosemite, près de 1 000 mètres d’un granit raide et lisse. Tommy Caldwell et son comparse Kevin Jogerson livrent un combat titanesque de 19 jours sous les jumelles et téléobjectifs des médias du monde entier. Leur exploit, raconté sous la forme d’un feuilleton en une du New York Times, passionne les Américains au point de détrôner le Super Bowl.
Presque un roman, plus qu’un livre d’aventure, Push ! La vie au bout des mains est une ode à la persévérance. »
✅ Un récit fou, une invitation à l’aventure ; Des moments réellement saisissants ; Un style de qualité qui rend le récit particulièrement agréable à lire.
⛔️ Les considérations plus personnelles – bien que très importantes – m’ont moins plu. Peut-être suis-je trop pudique, mais cela manquait parfois de discrétion à mon goût.
Une lecture effectué dans le cadre de la Masse-critique de Babelio.
On peut dire que j’ai plutôt bien fait de lire ce livre la semaine passée, car il a parfaitement collé à ma semaine de vacances sous le signe de la randonnée et du dépassement de soi (#MerciLaCanicule). C’est donc entre une ascension de cascades, un petit piqué de tête dans un lac à l’eau (très) fraîche ainsi que des cohortes de moustiques que j’ai découvert la vie de Tommy Caldwell, grimpeur américain aux multiples prouesses. Je crois n’avoir jamais lu d’autre autobiographie de ce type, c’est-à-dire suivant un sportif reconnu dans son domaine ; et c’est un type d’histoire que j’ai apprécié. Le récit se déroule en plusieurs temps, entre une ascension dans un présent proche du nôtre et déroulement de son passé : de son enfance auprès d’un père franchement obsédé par la performance et le dépassement de soi – un modèle à la fois inspirant, encombrant et dirais-je même écrasant – à ses débuts de carrière compliqués (un enlèvement violent au Kirghizistan, un épisode dépressif grave).
« Les véritables batailles sont celles qu’on livre en soi-même. »
Pour dire vrai, Tommy Caldwell ne nous épargne rien, si bien que cela m’a parfois semblé presque trop intrusif. Avec quelques jours de recul, je me dis que cela est peut-être dû au fait qu’il s’agissait auparavant d’une personnalité que je ne connaissais pas ; aurais-je ressenti cette gêne avec une autre célébrité ? Probablement pas. Il faut dire que toutes les considérations personnelles qu’il aborde dans cette autobiographie sont intrinsèquement liées à son si particulier sport/mode de vie : l’escalade est tout de même une discipline bien particulière. Belle, car c’est une alliance/un combat entre l’homme et la nature, mais étrange, car c’est une alternance d’euphorie et de solitude écrasante. Des sentiments étranges donc, qu’il faut pouvoir endurer en étant bien entouré : c’est peut-être la plus belle réussite de cette œuvre qui nous fait presque vivre à travers elle les différents états d’âmes de l’auteur.
En bref … Une lecture que je peux qualifier de marquante, dans ce qu’elle est parvenue à me faire ressentir. C’est une histoire de vie qui vaut clairement le détour.
Les Mots de Mahault 
Votre commentaire