Une nouvelle année de lecture se termine et une autre commence sur le blog … Quel bilan tirer de 2018 ? Cela a été une belle deuxième année de blog. Irrégulière – mais je crois que je n’arriverai jamais à avoir un rythme régulier de lecture et de publication d’articles – mais enrichissante et variée en terme de genres. J’espère continuer sur cette lancée en 2019.
Cette année, j’ai donc lu un total de 43 livres, soit 16,579 pages. Avec de très beaux hauts et pas trop de gros bas (coucou à Prince captif l’année dernière, dont je ne me remettrai probablement jamais).
LUS EN 2018
LE FLOP 5 :
Je n’ai eu aucune énorme déception cette année, mais cinq titres se distinguent tout de même :
• Les voies d’Anubis de Tim Powers n’a pas été le bon moment que j’attendais. J’avais hâte de me plonger dans ce qui est considéré comme un monument du steampunk et du récit de voyage dans le temps mais j’en suis ressortie franchement dubitative ; la narration m’a semblé décousue et le style assez caduque.
• Le sommeil des géants de Sylvain Neuvel, présenté comme une SF grand public à l’écriture révolutionnaire ne m’a pas vraiment bouleversé. Ok, la narration faite de questions-réponses d’auditions d’enquêtes et d’extraits de journaux intimes est vraiment sympa et tient à peu près sur la longueur, mais l’histoire semble trop grossière. Ma chronique >>ICI<<
• Le roi des cendres de R.E. Feist … à bien y réfléchir, ce serait celle-ci, ma grosse déception de l’année. Bien que ce soit un auteur qui ne fasse pas du tout l’unanimité en fantasy, j’ai beaucoup de tendresse pour Les chroniques de Krondor. Là, il se vautre quasi-totalement avec ce nouveau-monde pas très intéressant, des personnages clichés, de la vulgarité et du sexisme à tous les étages. Ma chronique >>ICI<<
• La femme qui ressuscite de Nadia Oswald, devait proposer une re-lecture du « mythe » de la princesse Anastasia. Je sais que les publications des éditions Le nouvel Attila sont souvent ardues mais là, le roman m’a paru totalement confus et sans queue-ni-tête. Si bien que j’ai été incapable d’en tirer une chronique.
• Arcadie d’Emmanuelle Bayamack-Tam a été ma dernière (petite) déception de l’année. De ce sujet dont j’attendais beaucoup – à savoir l’embrigadement sectaire -, je n’ai rien tiré puisque finalement, ce n’est pas du tout ce dont parle le livre. Une rencontre manquée donc, puisque je n’ai du coup jamais réussi à entrer pleinement dans l’histoire. En revanche, la fin m’a beaucoup plu. Ma chronique >>ICI<<
LE TOP 5 :
L’année 2018 a été marquée par beaucoup de belles découvertes que voici :
• Assassin’s quest de Robin Hobb (qui correspond aux tomes 4,5 et 6 de l’édition poche de l’Assassin royal) a ravi mon début d’année livresque. Un grand pilier de la fantasy que je n’avais jamais lu, dont j’ai apprécié de manière croissante les débuts avant l’apothéose de cette dernière partie. L’histoire du roi-servant Vérité et de Fitz m’a embarqué plus de 1,000 pages durant sans que je ne vois le temps passer, jusqu’à une fin franchement sublime et parfaite. Ma chronique >>ICI<<
• Les vestiges du jour de Kazuo Ishiguro est un assez court roman qui m’a pris aux tripes comme seul cet auteur sait le faire. L’histoire d’un majordome dévoué qui se rend progressivement compte qu’il est totalement passé à côté de sa vie. Oui oui, j’ai versé une petite larme. Ma chronique >>ICI<<
• Appelle-moi par ton nom d’André Aciman ne m’a pas fait verser une petite larme mais des torrents de sanglots en lisant son magnifique chapitre final. Les deux personnages principaux, Elio et Oliver, sont de ceux -rares – auxquels je repense souvent. Ça a été mon coup de cœur de l’année. Ma chronique >>ICI<<
• J’ai un peu hésité à placer L’art de perdre d’Alice Zeniter dans ce top 5, car même si c’est un livre que j’ai énormément aimé, je l’ai trouvé un peu plus faible dans sa dernière partie ; il se concentre sur trois générations d’émigrés Algériens (donc trois parties) et de leur rapport à la terre d’origine – terre d’accueil. Mais il vaut vraiment le coup, pour la beauté de son texte et de ce qu’il dit. Ma chronique >>ICI<<
• Cordelia Vorkosigan de Lois McMaster Bujold a été mon gros coup de cœur estival : une improbable histoire d’amour entre un homme conservateur et une femme libérale, lui son geôlier et elle sa prisonnière, dans un cadre SF dément. C’est drôle, intelligent et ça a fait battre mon petit cœur : carton plein ! Ma chronique >>ICI<<
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